Du 1er au 11 Juillet 2021
Martine BRUGGEMAN
Je réalise des panneaux de verre émaillés de noir ou de blanc, puis gravés, ou travaillés en sérigraphie d’émaux. J’y inclus des métaux, or, argent, cuivre, et des pâtes de verre.
Dans ces panneaux je retranscris un univers céleste de dessins et de cadrans imaginaires. Ces schémas font appel à un imaginaire commun de sciences, d'astronomie, de cartes anciennes. Les graphes préhistoriques, les tracés géométriques voisinent avec les représentations et les symboles astrophysiques.
Dans d'autres panneaux, l'abstraction a pris le dessus et le travail d'émail s'est imposé dans le verre.
Contact
15, rue St Alexandre 34600 BEDARIEUX
06 81 51 13 30 martnebruggeman20@gmail.com
Jean François DELORME
Né en 1952 à Alger, je suis installé à Lauzerte dans le Tarn et Garonne. Diplômé d’Etudes Supérieures de Commerce en 1977, je m’installe artisan tourneur sur bois, et en 1990, je découvre avec passion la céramique et le verre.
Outre la création de panneaux muraux, j’aime produire des formes simples de « contenants », bols, pots, coupes, vases, en bois, en terre ou en verre. Je produis des pièces uniques, associant rarement plusieurs matériaux.
En terre, je pratique le raku, le raku nu et les enfumages, et depuis peu les cuissons au bois en haute température.
En bois, j’aime texturer les surfaces en les sculptant, brûlant, sablant...
En verre, les bols sont coulés au sable.
Plus que la couleur, je recherche les jeux de texture et de matières, plus que la transparence, les reflets et les jeux d’ombre …
Sylvie FREYCENON
« Le verre n’a pas d’âge, mais bien des facettes. Qu’il soit soufflé, moulé, thermoformé, étiré, qu’il soit taillé, peint, poli, qu’il soit vase, sculpture, vitrail, il est matière vivante. Les verriers unissent le passé et le présent en un art sans fin. » (Extrait de la présentation du musée du verre de La Bourboule)
Je vis et travaille à Troyes. Après une longue évolution de mon travail en sculpture, je me consacre au verre, utilisant les techniques du verre à chaud : fusing, thermo-formage, verre moulé-casting, pâte de verre et verre au chalumeau ou les techniques du verre à froid. Dans mes créations je mets en relation, j’associe ou j’oppose, deux matières : une matière travaillée, le verre, et une matière naturelle, le bois.
Le bois travaillé par le temps, par l’érosion, par un long voyage, est une mémoire ; il raconte une histoire, « son histoire », morceau de bois unique et magnifique à mes yeux. Je regarde, observe, tourne, retourne. J’imagine une autre histoire, une suite poétique ou onirique. Je joue des oppositions, des contrastes, des complémentarités de formes, de matières, des sensations et des sentiments. L’émotion naît de la mise en lumière d’un nouvel univers dynamique empli de sens et de sensibilité.
Fascinée par la matière si fine, si légère et pourtant si dure et résistante, je tente des jeux improbables. Jeux d’ombres, de lumières, de transparences, d’opacités, de reflets font la complexité de la mise en relation du cristal et du bois. Les deux éléments se répondent, se mettent en valeur l’un l’autre.
Qui valorise le plus l’autre ? Quel est le plus fascinant ? Le bois ou le cristal ?
Matières fascinantes s’il en est, aux multiples possibilités, auxquelles je consacre tout mon temps, mes essais, mes envies, mes créations, afin de poursuivre mon travail et mon expression artistique dans mes sculptures.
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06 23 89 40 25
81, rue de la Paix 10000 TROYES
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sfreycenon@gmail.com
Véro MARCHAND
Contact
2, place des mesures à grains
VALCABRERE 31510
06 14 33 39 86
Email: vema@live.fr
Je modèle, sculpte, forge et tisse cette terre, le grès, que je façonne avec liberté. Les empreintes, les contrastes, les recherches de matières sont comme le grain de la peau. Ils marquent le passage du temps, les incidents de la vie, les cheminements heureux ou malheureux...
J'ai souvent mis en volume des univers impalpables, des sentiments, des faits d'esprit. Ainsi, les expressions idiomatiques mises en volume exprimaient déjà nombre de faits... Les cerveaux en cornes
d'abondance ou en arbres du Savoir faisaient grimacer certains visiteurs.
Les chaises amenèrent leur lot de positionnements et d'assises.
Le cocon à rêves, quant à lui, ce petit écrin où déposer, confier ou faire évoluer un rêve a permis au rêvoir de prendre place. Ce lieu personnel de liberté, refuge, échappatoire offre une
fenêtre ouverte sur un ailleurs. Un voyage par l'esprit au travers des méandres de la pensée. La mise en scène de mes cocons à rêves en coulées ou cascades est une invitation au voyage.
Leurs arbres comme maison, leurs gardiens comme protecteurs et leurs bateaux pour le mouvement sont comme une extrapolation imaginaire, voire un brin fantasque, de ce petit concept.
Puis, dernièrement, les gouttes, perles et larmes se sont imposées doucement. Je peux jouer avec ces formes. Façonner un état solide de ces états habituellement liquides pour encore exprimer un peu plus les sentiments impalpables afin de les ressentir par le toucher du regard ou les voir du bout des doigts...
Marie-Pierre MAJOURAU
J'aime la matière. Mon travail de sculpture associe les deux éléments. Le grès grossier, assez brut, modelé détrempé. Une boue à laquelle j'ajoute colorants, poudres de verre, parfois de la porcelaine. Mise en forme.
Le geste est mesuré, suspendu. Ne pas trop intervenir, éviter ce qui est inutile !
Le verre est découpé, fusionné dans un mouvement de strates. Équilibre précaire dans le four. Deux, trois cuissons pour atteindre le bon mouvement. Les contrastes, parties dévitrifiées, surfaces transparentes...
Parfois, c'est bien ! Ou je casse et recuis...
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9 rue des cerisiers 65800 Aureilhan
marie.ceram@wanadoo.fr
Roselyne BLANC-BESSIERE
"Ce qui importe dans les peintures, comme dans les vitraux, ce n'est pas le phénomène physique que l'on décrit, c'est l'émotion qu'il fait naître et son action sur le champ propre à chacun." (Pierre Soulages)
Je travaille le verre fusionné et émaillé avec le souci premier de montrer les possibilités du matériau verre en l'utilisant dans l'architecture pour sa transparence, ou comme support, en jouant sur la translucidité par la dévitrification.
Le travail du geste du peintre vient se révéler pour moi dans cette lente transformation de la matière par la chaleur et les durées de cuisson, un peu comme si le geste ne me suffisait pas et que le process de création m'échappait un moment.
En ce qui me concerne, je ne veux pas trop savoir pourquoi et comment. J'ai choisi ou été choisie par ce matériau. Je sais que c'est lui et pas un autre !
« La couleur se souvient de l'eau et le verre du sable. Chaque élément retourne au précédent et, comme la mémoire, l'accepte sans le fondre. Les vitraux, les lampes, les tableaux de Roselyne Blanc-Bessière peuvent être dits lyriques en cela qu'ils frappent vraiment le regard, comme une lame, une loupe viendraient le faire, que le cri qu'ils expriment est sans appel, que leur beauté est là par mégarde."
(Extrait d'un texte de Tiphaine Samoyault sur mon travail)
Marie-Pierre CAMPISTRON
Mon parcours m'a d'abord conduite, après des études aux Beaux-Arts de Toulouse, d'Aix-en-Provence et une formation aux ateliers de l'Art Cru à Bordeaux, vers l'animation d'un atelier d'expression dans les arts plastiques à Tarbes pendant 15 ans, avant de fonder une famille et d'aller vivre 14 ans en montagne, lieu fort où j'ai pu nourrir ma création et réaliser de nombreuses cuissons dans le four céramique au bois que j'avais créé.
Aujourd'hui, je vis et travaille à Bagnères-de-Bigorre depuis deux ans où j'ai créé le Passage'Ateliers. Dans ce lieu se trouve mon atelier où je développe la création de céramiques contemporaines et un atelier d'art-thérapie où j'aborde toutes les techniques plastiques de la peinture à la sculpture, dans une approche de libre expression, à l'écoute du sensible et du vivant.
Il y a 10 ans, ma rencontre avec le feu m'a ouvert les portes de la céramique.
Auparavant, j'ai longtemps travaillé la terre dans un plaisir immédiat, en la laissant sécher, mélangée à de la colle et du papier, en sculpture ou en peinture, entre figuration et abstraction. Depuis cette rencontre, des formes simples, des carrés, des cylindres que j'appelle totems deviennent les supports d'une recherche de texture et de matière. Cela m'a permis d'allier le travail de la peinture et de la sculpture.
Nourrie des images fortes de la nature et plus particulièrement du minéral, j'explore un monde intérieur. Je relie l'infiniment petit, ce ressenti profond, intense, intime... à l'infiniment grand, à cette nature forte, minérale, à l'univers, au cosmos... Que ce soit dans la série Origine, mono-cuisson au bois haute température, noir et blanc, qui parle de l'origine de l'être et se fond dans l'infini... ou dans la série Empreintes, terres enfumées, sculptées avec des petits éléments de la nature, terres hérissées, tourmentées comme les traces laissées par la vie... aujourd'hui je reviens à mes premiers amours avec des sculptures de terre rouge et papiers mêlés, peintes d'engobes de terres et d'oxydes, dans des cuissons rapides gardant ces traces et symboles comme une mémoire. La transformation par le feu laisse une grande part au hasard et permet à la sculpture de raconter sa propre histoire. Ma création est intimement liée aux découvertes techniques, les expériences guident mon cheminement artistique, alors un véritable dialogue s'installe avec la terre et le feu.
"Marie-Pierre Campistro eut raison d'oser s'aventurer sur le chemin de la création et découvrir la magie des possibles dans l'alliance du feu et de la terre. Ses carrés ou totems en céramique, aux couleurs naturelles, déclinés en pièces uniques ou en séries de 3 ou 7 résonnent d'une sereine éternité. Son travail sur la matière rappelle Tapiès, la symbolique se réfère au cycle de la vie, le geste est précis, ancestral, l'écriture fluide. Une oeuvre qui libère une émotion chargée d'énergie."
(Isabelle Varillon - Historienne d'art. Extrait du livre "Artistes en Haut Adour - 2016)